Volailles. Les exportations de poulet s’ Volailles. Les exportations de poulet s’effondrent
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Alors que, l’an passé, le poulet tirait toute la filière, l’année 2016 connaît un tout autre scénario.
Les exportations se sont écroulées. « Les difficultés sont plus liées à des considérations macroéconomiques qu’à un impact de l’influenza aviaire », estime FranceAgriMer. La chute des cours du baril affecte fortement les pays d’Afrique et du Moyen-Orient. L’Arabie saoudite a moins de devises pour acheter du poulet. Le marché russe est fermé durablement. Les pays asiatiques et ceux du Maghreb ont décrété des embargos – plus ou moins larges – sur les produits avicoles, en raison de la grippe aviaire. En revanche, les expéditions de volailles ont légèrement augmenté vers l’UE (1,9 %), notamment en poulet (5,3 %).
Toutes espèces confondues, la production baisse de 2 %. Mais les abattages de dindes gagnent 2,6 % sur les neuf premiers mois de l’année, par rapport à 2015. Les conséquences de l’influenza aviaire se font sentir sur la filière canard.
La consommation française de viandes de volailles progresse. En revanche, les achats des ménages se replient, ce qui signifie que la restauration hors domicile a été plus dynamique.
Face à cette consommation tonique, la France a dopé ses importations de 3,5 %. Elles sont en progression depuis l’Union européenne (Belgique, Pays-Bas, Pologne, Espagne). On note une présence accrue du Brésil (+ 7 %), qui n’a pas pu profiter du marché russe.
Au final, le solde des échanges français est déficitaire en valeur de 158,6 M€, et en volume de 48 100 tec sur les neuf premiers mois de l’année.
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